jeudi 17 janvier 2013

Une certaine idée de la démocratie selon beaucoup (trop) d’acteurs français



La grande fronde d’une partie de la caste des acteurs français n’aura échappé à personne ces derniers jours.

La tribune signée Philippe Torreton à propos de l’exil de Gérard Depardieu aura au moins eu le mérite de délier des langues et de faire émerger le vrai visage de certaines personnalités du PAF ! (pour participation aux frais ?...)

Il ne s’agit pas ici de juger du fond de l’affaire concernant Gérard Depardieu, mais de réagir sur l’attitude d’une partie des acteurs, comiques et autres qui sont tombés sur Philippe Torreton pour un lynchage public de premier ordre.

Et ce n’est pas ce lynchage en soi qui est affreusement nauséabond, car le droit à la parole est un privilège intouchable de notre démocratie. 
C’est plutôt le déni total et à peine voilé de cette démocratie et de ce droit à la parole qui est insupportable !
En effet, un bon nombre de ces détracteurs, au lieu de juger le fond du sujet, mettent en avant un critère de talent, de célébrité ou de gloire que ne possèderait pas (suffisamment) Philippe Torreton, et qui ne lui donnerait donc pas le droit de juger ou de critiquer !!

Déni du droit d'expression sur critère de talent, de notoriété ou de popularité...!!
Alors là, bravo mesdames et messieurs ! Félicitations !

Quel abominable affront à la démocratie qui ne m’inspire que le dégoût. Est-ce à dire qu’il n’y aurait de droit à l’expression que pour l’élite reconnue ? 
Il faut croire que tous ces acteurs ne sont en réalité que des fascistes refoulés, des néonazis ou alors des royalistes qui regrettent le temps du servage et de l’esclavage...


Cela est d’autant plus surprenant que bon nombre d’entre eux sont issus de classes populaires et n’auraient, dans leur modèle rêvé de régime féodal, certainement aucun droit de parole, car pour commencer ils n'auraient pas l'occasion de s'affranchir de leur sevitude  !


Que toutes ces prétendues élites et célébrités se rendent, par exemple, en Corée du Nord, je suis persuadé qu’elles trouveront un pays à la hauteur de leurs plus hauts idéaux !



lundi 15 août 2011

Ces fiers coqs, ou l'énigmatique fierté de l'inné


On entend régulièrement s’exprimer la fierté  d'appartenance dans tous les pays du monde, à travers ces mots : « je suis fier d’être français », « I’m proud of being American », « estoy orgulloso de ser español », « 日本人であることを誇りを思う» pour ne citer que quelques exemples.

D’où vient cet étrange sentiment de fierté d’appartenance à un pays ?


Ce qui est d’autant plus mystérieux, c’est que ce sentiment de fierté, ou du moins son expression orale, bien qu’elle soit en générale associée dans l’inconscient collectif à un certain nationalisme, se laisse entendre en réalité indépendamment de l’orientation politique des locuteurs. Et au passage, sa fréquence d’utilisation augmente bien souvent en période de campagne présidentielle...


Mais commençons par nous remettre à l’esprit la signification de la fierté : c’est, comme mon dictionnaire l’indique, « un sentiment d’orgueil, de satisfaction légitime de soi. »


Pour être satisfait de soi, il faudrait déjà avoir agi de manière à l’être !

Or, le seul fait d’appartenance à un pays ne relève, s’il ne provient d’une démarche volontaire, d’aucun acte justifiant une quelconque auto-satisfaction. Il se rapprocherait plutôt d’un caractère inné que d’un acquis. On peut saluer la chance ou encore se réjouir de caractères innés reçus par notre naissance, mais en être fier serait déplacé.


Les seules personnes ayant légitimement le droit d’être fières sont celles qui ont obtenu une nationalité par choix personnel, au prix des efforts accompagnant l’acte volontaire et conscient (ce qui implique de croire au libre-arbitre et à l’acte volontaire conscient chez l’homme, mais c’est un autre thème que je ne débattrai pas ici).


Toutes les autres, politiciens et autres orateurs inspirés, feraient mieux d’arrêter de s’enorgueillir de manière injustifiée d’une naissance qu’ils n’ont pas choisie, et de chercher ailleurs dans leurs actes délibérés des motifs de fierté !


mercredi 23 février 2011

L’autruche délinquante, ou histoire d'immigration, de roms et de délinquance


L’autruche est un drôle d’animal.

Personne, ces derniers mois, n’aura pu ignorer le sujet des reconduites à la frontière des roms.
Face aux différentes annonces du président Sarkozy, nous avons assisté à une levée de boucliers internationale, visant à dénoncer la stigmatisation d’une catégorie particulière de la population, en n’hésitant pas à faire le rapprochement avec les politiques nazies de l’avant seconde guerre mondiale.

Alors, certes, ici encore, il n’est pas question de soutenir une politique pouvant dériver en l’érection de clivages sociaux et identitaires encore plus marqués qu’ils ne le sont actuellement.

Mais, il faut absolument rejeter la vision politiquement correcte par défaut qui consiste à s’enfouir la tête sous terre, à ne surtout pas fâcher qui que ce soit, en bref, à faire l’autruche. Le discours politiquement correct n’amène qu’à l’inaction, qui est le pire résultat de tous. J’entends par discours politiquement correct le fait de brandir systématiquement  la menace de chute dans l’extrêmisme et l’intolérance pour rejeter toute proposition un peu forte concernant la délinquance et l’immigration. Sous couvert d’ouverture d’esprit et de tolérance, on s’abîme dans un laxisme destructif inacceptable !

Alors, quelle attitude adopter ? L’attitude de l’action !
L’action, même si elle doit être menée avec précaution, ne pourra pas plaire à tout le monde. Et si l’action menée par le président est critiquable et qu’elle est certainement partie intégrante d’une stratégie de communication à effets d’annonces, elle a pour le moins le mérite d’exister !
D’autre part, pourquoi nier la corrélation entre immigration et délinquance ? Cette corrélation est factuelle, et vraie dans pratiquement tous les pays du monde. La proportion de délinquants est plus importante dans les populations immigrées d’un pays, quel qu’il soit. Cela peut s’expliquer par de nombreux facteurs, mais ça n’en reste pas moins une réalité. Nier cette réalité relève du négationnisme ! Même si elle ne doit pas servir d’excuse ou de prétexte à la xénophobie, il est nécessaire de la comprendre et de l’accepter pour trouver des mesures réalistes mais humaines aux divers problèmes soulevés.

Enfin, pourquoi critiquer de manière si véhémente l’idée de reconduire dans leur pays les personnes étrangères (il n’est pas question ici des réfugiés ou autres cas particuliers), qui auraient commis des infractions répétitives à la loi ?
Si un jour, nous avons des invités dans notre maison qui se comportent mal, volent nos biens, allons-nous les laisser rester dans notre maison ou même les réinviter ? Alors, oui, chacun a le droit à l’erreur et à une deuxième chance. Mais on n’a qu’une deuxième chance, à chacun d’être suffisamment responsable et de la saisir, les règles du jeu ne sont pas cachées...

Quant aux autruches poltronnes qui critiquent systématiquement toute action mettant en parallèle immigration et délinquance sans apporter de vraies propositions alternatives concrètes et viables, elles ne sont rien d’autre que des délinquantes civiques, dont le laxime et l’irresponsabilité couarde doivent être recouverts de Honte !!

samedi 12 février 2011

Zoé Shepard au pays des fonctionnaires

Encore un roman qui continue de faire couler l’encre des imprimantes francophones, et la salive à tous les échelons sociaux, des piliers de comptoir aux magistrats zélés en passant par les politiques...

Pour ceux et celles qui n’auraient pas suivi la polémique débutée au printemps 2010, il s’ agit d’ « Absolument débordée » ( « ou le paradoxe du fonctionnaire »), roman signé du nom de plume Zoé Shepard (en réalité Aurélie Boullet). Celle-ci, identifiée après la publication, a été suspendue pour plusieurs mois de sa fonction par sa hiérarchie qui, en plus de l’avoir identifiée, semble s’être reconnue dans les personnages caricaturaux et grotesques du roman (sic...).


Si ce roman fait tant de remous, c’est, comme son titre l’indique, parce qu’il vient dénoncer des dysfonctionnements et des aberrations d’un système particulier de la fonction publique territoriale, et que les généralisations des lecteurs à l’ensemble de la fonction publique vont bon train.


Ce qu’il est important de constater en premier lieu, c’est qu’il y a principalement (mais pas uniquement) des réactions de soutien à Zoé Shepard, et notamment d’agents de la fonction publique qui reconnaissent de nombreux dysfonctionnements au sein de celle-ci (népotisme, inertie, répartition inepte des responsabilités et des charges de travail, gaspillage...) mais qui souhaiteraient un réel changement dans le bon sens.


Même s’il est certain qu’un bon nombre des problèmes soulevés, comme l’ont remarqué de nombreux lecteurs, ne sont pas propres à la fonction publique, et se retrouvent dans les grandes entreprises privées, il en est d’autres qui sont d’une part le résultat d’un système défaillant propre à certains compartiments de la fonction publique (territoriale en particulier), et d’autres qui sont d’ autant plus inadmissibles qu’il s’agit justement de fonction et d’argent publics.

Un système défaillant parce qu’avec une telle inertie et une telle impunité qu’il peut démotiver voire corrompre les meilleures volontés. (Mais attention, que cela ne serve pas de prétexte à la médiocrité, c’est la responsabilité de chacun de lutter contre ces fléaux, aussi difficile que ce soit ! )

Et que sommes-nous en droit d’attendre d’une fonction publique ? Des prestations de services de base pour le bien et l’équité de tous, pour faire simple.

Si, dans des entreprises privées, les salariés qui abusent n’ont à rendre de comptes qu’à quelques actionnaires, les fonctionnaires, eux, sont responsables devant la nation entière, et ont le devoir d’être exemplaires ! Malheureusement, nombreux de ceux qui choisissent cette voie semblent oublier en route ce devoir d’exemplarité. Il est inacceptable d’entendre un peu comme à décharge des comparaisons avec le secteur privé.

Il est nécessaire de redynamiser et de ré-équilibrer de nombreux pans de la fonction publique, et cela doit commencer par une indispensable prise de conscience, accompagnée d’une remise en question à tous les niveaux !

Même si la manière peut ne pas faire l’unanimité, il faut reconnaître à Zoé Shepard le mérite de soulever de nombreux dysfonctionnements réels et de (re)lancer le débat !


Pour conclure, je mettrais un petit bémol tout de même à ce livre très distrayant, parfois comique (et effrayant) et d’abord facile. En effet, il faut noter que l’auteure perd un peu de crédibilité en nous présentant son caractère principal comme un personnage particulièrement psychorigide, peu ouvert, et trop sur de lui malgré sa faible expérience du monde professionnel.

samedi 30 octobre 2010

La récréation des ânes

Nous voyons en France ces jours derniers des soulèvements de pans entiers de la population, y inclus de nombreux lycéens, voire collégiens (ce qui au passage doit rappeler de bons souvenirs de cour de récréation aux salariés qui défilent à leurs côtés), ayant pour objectif de contrer la réforme des retraites proposée par le gouvernement.


Que dire de ces grands mouvements ?

Dans une logique économique de croissance, il est évident que l’allongement constant de l’espérance de vie implique de trouver une nouvelle source de fonds pour assurer la bonne continuation du paiement des retraites de nos aînés. Seuls des idiots pourraient nier cette évidence.


Mais cela ne semble pas être l’avis de nombreux français qui, à leur habitude, refusent de lâcher un peu de la couverture qu’ils ont déjà avidement tirée à eux durant les dernières décennies.

Nier que l’allongement de la durée de cotisation consiste en la solution la plus logique pour de nombreuses raisons relèverait également de l’idiotie. Cependant, ce n’est pas la seule solution, il faut l’admettre.

Mais si ce n’est pas par l’allongement de la durée de cotisation, dans l’actuelle logique économique de croissance du pays (et du monde), les français seront amenés d’une manière ou d’une autre à sortir l’argent nécessaire de leur portefeuille.


Ce qui est absurde, c’est de voir que les français qui sont dans la rue se battent pour préserver leurs acquis sociaux, mais ce sont les mêmes qui réclament par ailleurs toujours plus de pouvoir d’achat. Sont-ils vraiment des ânes pour penser qu’ils peuvent tout obtenir sans rien donner ?

Le désir de ne pas travailler plus, de s’assurer du temps pour sa famille et ses loisirs durant sa retraite est tout à fait compréhensible et louable. Mais la seule solution pour conserver ces précieux privilèges sans toucher à son portefeuille, et tout en faisant face à l’augmentation de l’espérance de vie mais aussi à la mondialisation, est de réduire son train de vie.

En d’autres mots, la décroissance, et la baisse du pouvoir d’achat. Les français qui descendent dans les rues sont-ils bien conscients de ce qu’ils réclament ? Se rendent-ils compte que ce qu’ils réclament, c’est que la France s’engage sur la pente du sous-développement ? Les français, ces coqs fiers de toujours, mentiraient-ils à ce point ?...

Oui, les ermites et les sages solitaires qui n’ont plus besoin du monde pour mener leur propre chemin, et qui sont bien peu nombreux, n’ont sans doute plus de sensibilité aux bien matériels et sont peu soucieux de vivre dans un monde de décroissance.

Mais c’est une utopie et un mensonge au niveau de la masse !


Que les ânes menteurs se reprennent, s’il vous plaît !

mercredi 15 septembre 2010

L’avant Big Bang selon Igor et Grichka

Cette année, Igor et Grichka Bogdanov ont encore fait parlé d’eux dans les media avec la parution en mai 2010 de l’ouvrage ‘Le Visage de Dieu’.

Dans ce livre, ils nous racontent le contexte historique et scientifique dans lequel a pu émerger la théorie du Big Bang. Ils nous livrent également leur propre théorie sur ce qu’aurait pu être l’univers avant le Big Bang.

Certes, la crédibilité scientifique des deux frères est souvent contestée par le public et les scientifiques eux-mêmes.
Mais il faut dépasser ce débat relativement inutile pour lire ces pages comme une interprétation personelle propre basée sur des faits réels (que la majorité ignorent) et plutôt l’utiliser comme une base à un questionnement passionnant.


Les frères Bogdanov ont le mérite d’aborder un thème qui nous fait nous poser des questions existentielles importantes, et de donner quelques idées, qu’on les trouve farfelues ou non.

1. Pourquoi y a-t-il eu un Big Bang et la création d’un univers ? Fruit du hasard ?

2. Qui ou qu’est-ce qui est à l’origine du Big Bang ? (ou encore y a-t-il un (des) ‘Dieux’ ?)

3. Qu’y avait-il avant le Big Bang ?

4. Que sont le temps et l’espace ?


Effectivement, on parle rarement de l’avant Big Bang.
Le Big Bang, c’est la naissance, à partir d’un état inconnu de l’univers, d’un espace-temps et de notre univers en continuelle expansion tel que nous le connaissons aujourd’hui. C’est cet ‘inconnu’ qui nous perturbe.
Et si la notion de temps n’existe pas avant le Big Bang, il n’est pas évident de parler d’avant Big Bang !

A l’échelle de l’infini, il existe peut-être d’autres entités pour lesquelles notre univers est encore plus petit qu’un atome pour nous... Peut-être l’univers n’est-il qu’une expérience spatio-temporelle de telles entités ?

Ce qui est évident, c’est que notre condition humaine limitée ne nous permet pas vraiment d’embrasser pleinement cette notion d’infini, mais seulement de l’accepter comme obligatoire.

Alors, certes, toutes ces questions peuvent nous paraître bien futiles et lointaines de nos soucis quotidiens.

Mais a-t-on vraiment besoin d’avoir toujours des réponses à tout ? L’infini en lui-même nous donne simplement une bonne leçon d’humilité et nous met face à l’insignifiance de notre condition humaine !

mercredi 1 septembre 2010

Les perles de la décadence (1)

Récemment, sur le site de Yahoo, j’ai parcouru un article (signé Marlène Schiappa) pathétique, voir tragique, mais tellement représentatif de la défaillance intellectuelle et morale du courant féministe populaire moderne, que je ne peux m’empêcher de le commenter.

L’article en question renseigne la gent masculine sur les ’20 phrases à ne plus jamais dire à (leur) femme’. Tout un programme. Attention messieurs, il semblerait que ces phrases traîtres vous menacent d’un report du devoir conjugal au mois suivant...

Mais voyons donc quatre extraits de ces phrases interdites :
- Ma collègue avait amené une mousse au chocolat, hmm, la meilleure que j'ai jamais mangé de ma vie ! Euh... oui oui, à part le tienne bien sûr...
- T'as pas un peu grossi toi ces derniers temps ?
- J'ai démissionné
- Qu'est-ce qu'on mange ?

Conclusion : messieurs, apprenez qu’apparemment, selon l’auteur de cet article, les femmes réclament bien plus que l’égalité : elles veulent l’asservissement des hommes, qui n’ont plus l’usage de leur liberté d’expression, n’ont plus le droit de vouloir changer leur orientation de travail, donc de démissionner, ni plus le droit de s’interroger sur la nature du repas du soir (personne ne dit que ce soit la femme qui doive le préparer).

Mais, au delà de ces banalités, cet article cache un piège bien pire que celui-ci. En effet, Marlène Schiappa ne fait que rabaisser l’image des femmes, en leur prêtant d’une part des exigences irréalistes, mais surtout en niant la possibilité qu’elles puissent accepter la critique (tout le monde, homme comme femme, a des limites, et l’ouverture d’esprit implique l’acceptation de sa propre perfectibilité), et même en niant leur potentiel de progrès !

En lisant ces phrases, on dirait que Marlène Schiappa veut nous montrer la petitesse des femmes !

Je suis absolument révolté par cette vision machiste clamant que

- les femmes n’acceptent pas les critiques (en matière de cuisine, on peut toujours faire mieux, il y a toujours matière à apprendre, il n’y a aucune honte à cela, même si parfois il faut savoir complimenter justement les efforts de son partenaire)

- les femmes ne souhaitent pas s’améliorer : hommes comme femmes, il peut nous arriver de nous laisser aller (t’as pas un peu grossi), et il est souhaitable que quelqu’un nous rappelle à l’ordre, quelqu’un qui tient à nous de préférence et qui aura donc plus d’influence.

- les femmes veulent aliéner la liberté des hommes (les hommes n’ont pas le droit de se sentir mal dans leur environnement professionnel et de démissionner ?)


C’est probablement, au contraire de l’objectif poursuivi, un mouvement outré de masculinisme que Marlène Schiappa risque de réveiller par ces propos inconscients.

Alors, oui, c’est vrai que la société actuelle a encore de très larges progrès à réaliser pour faire taire un machisme encore omniprésent, mais lorsque l’on a la prétention de publier des articles sur des sites brassant des dizaines de millier de lecteurs, il serait de bon goût de réfléchir à deux fois à la portée de ses propos...

Est-ce trop demander ?...